Comprendre le cancer de l’endomètre
Le syndrome de Lynch est une maladie héréditaire qui augmente le risque de présenter certains cancers, notamment le cancer de l’endomètre et certains cancers digestifs.
Le cancer de l’endomètre est lié à une prédisposition héréditaire chez 5 à 10% des patientes.
Une consultation d’oncogénétique sera proposée selon l’histoire personnelle et familiale de la patiente ainsi que les critères histopathologiques et moléculaires de la maladie.
Le principal symptôme pouvant faire suspecter une tumeur endométriale est la réapparition d’un saignement gynécologique après la ménopause.
Plus rarement, avant la ménopause, des saignements en dehors des règles ou des saignements plus abondants peuvent être révélateurs de la maladie.
Il n’existe pas de programme de dépistage organisé du cancer de l’endomètre, mais un suivi gynécologique régulier et une mise au point dès les premiers symptômes permettent souvent un diagnostic précoce.
Outre une échographie gynécologique, une hystéroscopie sera réalisée. Une fine caméra est introduite via le vagin et la zone suspecte sera biopsiée.
Selon le type de tumeur, d’autres examens peuvent être prescrits pour en évaluer l’étendue : une IRM du pelvis et parfois un PET-scan.
Des tests moléculaires poussés appelés séquençage de nouvelle génération (NGS) sont réalisés sur la biopsie afin de peaufiner le diagnostic, de mieux classifier les sous-groupes de risque et de personnaliser les traitements.
Le principal traitement du cancer de l’endomètre est l’ablation chirurgicale de l’utérus (hystérectomie). Les ganglions sentinelles (les premiers relais ganglionnaires) sont dans la majorité des cas également prélevés. Des techniques chirurgicales dites mini-invasives permettent d’éviter l’ouverture de la paroi abdominale, moins de douleur et une récupération rapide après l’intervention.
Selon différents facteurs pronostiques, un traitement dit adjuvant peut être nécessaire après la chirurgie pour diminuer le risque de récidive. Des séances de radiothérapie centrée sur le pelvis et/ou de curiethérapie (radiothérapie interne) peuvent être prescrites, parfois en association avec de la chimiothérapie, en fonction du sous-type histologique et des facteurs de risque.
Si le cancer de l’endomètre s’est propagé dans l’organisme (métastases), plusieurs traitements existent : chimiothérapie, immunothérapie, thérapie ciblée, hormonothérapie.
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