Comprendre le cancer de l'ovaire
Environ 15-20% des cancers de l’ovaire les plus fréquents (séreux de haut grade) sont liés à une mutation génétique héréditaire. Les anomalies les plus fréquentes sont les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, qui prédisposent également à d’autres types de cancers, notamment les cancers du sein.
En fonction du type de cancer et de l'histoire personnelle et familiale de la patiente, un test génétique peut être proposé pour rechercher de telles anomalies.
La présence d’anomalies génétiques peut influencer non seulement le traitement proposé, mais aussi la prévention et le dépistage pour les membres de la famille.
Le cancer de l’ovaire reste longtemps peu symptomatique, raison pour laquelle la maladie est malheureusement souvent diagnostiquée à un stade avancé.
Les symptômes sont peu spécifiques et peuvent comprendre des ballonnements, un gonflement abdominal, des douleurs, et des troubles digestifs.
Il n’existe pas de méthode de dépistage spécifique pour le cancer de l’ovaire. L’échographie et le dosage de marqueurs
tumoraux ne sont pas assez sensibles pour être proposés comme outils de dépistage.
Pour le cas spécifique des patientes porteuses d’une mutation génétique conférant un risque augmenté de cancer de l’ovaire : une annexectomie bilatérale prophylactique peut être proposée après l’âge de 40 – 45ans, dépendant du type de mutation retrouvée.
Outre un examen clinique et une prise de sang complète incluant les marqueurs tumoraux, d’autres examens doivent être réalisés tels qu’une échographie gynécologique, une IRM abdomino-pelvienne et un PET-scan.
Des biopsies sont nécessaires pour confirmer le diagnostic, déterminer le type de cancer ovarien, et rechercher certaines anomalies moléculaires pouvant influencer les traitements.
Si une chirurgie d’exérèse est prévue, une laparoscopie ou coelioscopie diagnostique est réalisée pour évaluer l’étendue de la maladie. Il s’agit d’une technique chirurgicale peu invasive permettant de visualiser l’intérieur de l’abdomen via de petites caméras insérées à travers de fines incisions dans la paroi abdominale.
La chirurgie joue un rôle central dans la prise en charge du cancer de l’ovaire. Elle vise à retirer la totalité des lésions
tumorales. En fonction de l’étendue de la maladie, le chirurgien peut être amené à retirer d’autres organes comme l’autre ovaire, l’utérus, les trompes utérines, des replis péritonéaux, des ganglions, mais aussi parfois la rate, un morceau de foie ou bien d’intestin. Ce type de chirurgie nécessite l’expertise de chirurgiens spécialisés et se réalise sur le site de Delta.
La chimiothérapie est la plupart du temps indiquée dans les cancers ovariens. Elle peut se donner après la chirurgie
(chimiothérapie adjuvante) pour éliminer les cellules cancéreuses restantes et diminuer le risque de récidive ou bien avant la chirurgie (chimiothérapie néoadjuvante) pour réduire la taille de la tumeur si celle-ci ne paraît pas d’emblée résécable.
Pour les cancers de l’ovaire épithéliaux, un traitement de maintenance par thérapies ciblées pourra être initié après la chimiothérapie. Le choix de la molécule dépendra du stade de la maladie et des anomalies génétiques et moléculaires de la tumeur.
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